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Les Lapins Runners Copyright Jogging InternationaVoici deux lapins qui aiment courir !

Carole Amargé et Emir Belkahia sont des passionnés de courses à pied et de voyage autour du monde. Et ils ont accepté de répondre aux questions du Monde des Lapins !

Mais avant de vous livrer leur histoire, passons à la question obligatoire pour les interviewés du Monde des Lapins : êtes-vous passionnés par les Lapins ?
Et là surprise : ils ne sont pas du tout passionnés par les lapins! Leur surnom prend racine dans un terme technique de coureur. En effet dans le domaine de la course à pied il existe le principe du lièvre. Il s’agit d’une sorte de service rendu entre coureurs, reconnu officiellement depuis les années 80 par l’institution. Le premier coureur entraîne le second pour gagner en vitesse.

Cela fait plus d’un an que nos 2 coureurs parcours le monde pour courir des marathons et un peu moins d’un an qu’ils portent oreilles et pompons ! Le point de départ ayant été leur participation à la Corrida de Thiais 2013 où il fallait être déguisé. Comme ils courent en binôme, ils choisissent des déguisements de lapins plus facile à trouver pour faire un clin d’oeil au principe du lièvre. Il s’est avéré que leur déguisement a rencontré un grand succès. A partir de là, ils adoptent cette tenue pour toutes leurs courses.

« Cela provoque énormément d’encouragements, on se fait remarquer. », précise Emir.

Les encouragements personnalisés motivent nos 2 coureurs qui y ont pris goût : des blagues (« attention à vous la chasse est ouverte », « lapin crétin »), des chansons (« ce matin un lapin a tué un chasseur »), etc. Des supporters se regroupent pour chanter ensemble pour eux. il arrive souvent maintenant, que les musiciens qui animent les marathons les encouragent au micro !

Ces lapins globe-trotters ont couru dans beaucoup de marathons européens : France, Pologne, Allemagne, Belgique, Espagne, Hungie, République Tchèque, Autriche. A chaque fois, leur chrono s’améliore, normal avec plus de 1500 km parcouru via 12 marathons ! Par exemple leur chrono sur le marathon de Cracovie a été de 4h04’50 ». Il faut savoir que tous les coureurs qui terminent la course reçoivent une médaille-finisher et que seul les 3 premiers coureurs remportent une coupe.

Ce qui les touchent au delà du plaisir sportif, c’est le regard des enfants qui s’émerveillent à leur passage : “Regarde il y a 2 lapins qui courent !!! ” . Emir explique que : « Voir et entendre ces enfants tout heureux, çà c’est formidable ! On est ravi. Les enfants tendent la main pour un toplà. c’est un moment de complicité avec eux. Ils ressentent ainsi la convivialité autour des marathons en plus du travail réalisé pour la performance. »

Les Lapins Runners continuent en 2014 de courir les marathons. Leur site internet annonce les dates et ils y partagent photos et récits de courses précis qui permet de les suivre même si on ne peut aller voir la course.

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Attention les lapins se préparent à chasser du chasseur avec un entrainement au paintball !

Le blog Paintball-blog.fr fait partager des images très sympathiques de joueurs de paintball déguisés en lapin.

Photo de Paintball-blog.fr Photo de Paintball-blog.fr

Photo de Paintball-blog.fr Photo de Paintball-blog.fr

Photo de Paintball-blog.fr

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Deux skippers (Guillemot et De Pavant) ont déjà du abandonné la célèbre course et ce n’est pas de leur faute !

Outre les incidents de route l’ombre des superstitions liées au monde de la navigation pèse toujours sur une course, comme peuvent en témoigner les skippers :

Pas de lapin à bord! Pourtant, je ne suis pas ‘vieille marine’ mais une fois, je me souviens avoir embarqué des plats cuisinés à base de lapin et j’ai cassé mon mât. Bon, c’était surtout dû à une goupille, reste que prononcer le mot sur le bateau, ça porte toujours malheur. »

Tanguy de la Motte, skipper d’Initiatives-Coeur

J’ai demandé à ne pas en avoir dans mon avitaillement. Lors d’une traversée de l’Atlantique, ma petite sœur avait vidé des sachets de bonbons. Elle m’avait fait le tri et enlevé tous les petits lapins. »

Tanguy de la Motte, skipper d’Initiatives-Coeur

Pendant les qualifs de la course, je me suis aperçu que j’avais des rations avec du machin aux grandes oreilles. Je me suis dit ‘qui m’a foutu ça dans le bateau’ ?! J’ai tout balancé par-dessus bord. J’étais vert parce que j’ai dû polluer… mais je n’ai pas pu faire autrement. »

Bertrand de Broc

Source : www.metrofrance.com

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