Les races regroupent 5 catégories de lapins, différenciés la pluspart du temps par la taille, plus rarement par la couleur (7 modèles de coloration : agouti, unicolore, albinos, himalayan, argenté, panaché ou multicolore), le pelage (4 familles : races à pelage dit normal, races à poils longs (angora, renard), races à pelage de caractère satin, races à pelage à caractère rex) :

  • grands
  • moyens
  • races à fourrure caractéristique
  • petits
  • nains

Cette catégorisation est faite par la Fédération Française de Cuniculture qui fixe le standard officiel que doivent respecter les éleveurs français.

Ci-dessous un descriptif non exhaustif des races de lapins :

 

Blanc de Hotot

  • MorphologieOpen or Close
    - Oreilles : robustes. portées droites. entre 11,5 et 13,5 cm, idéalement entre 12 et 13 cm. - Fourrure : dense et brillante. aspect givré. - Couleur: blanc, sauf les cils et le tour des yeux qui ont une bande noire régulière d'environ 3 mm. - Corps : robuste et arrondi. musclé. poitrine pleine. - Croupe arrondie - Fanon : toléré chez la femelle. - Yeux : bruns marrons
  • HistoireOpen or Close
    Le Blanc de Hotot a été développé à Hotot -en- Auge, en Normandie, par Eugénie Bernhard . Elle élevait les lapins pour le fourrure blanche et noire désiré et leur viande de qualité. Autour de 1902, Bernhard croise géant damier, un Blanc de Vienne et le lapin blanc géant Flamand et  en 1912, a produit ce qui est reconnu comme le premier Blanc de Hotot . En 1920, un membre de la race est apparu dans le show pour la première fois à l'Exposition Internationale d'Aviculture à Paris et ils ont été officiellement reconnu comme une race en 1922. En 1921 et 1922 , ils ont d'abord été exportés aux États- Unis, bien que la race n'était pas populaire dans ce pays et s'éteignit. En 1927, ils ont commencé à être exportés vers la Suisse, où ils sont devenus très populaires. En 1930 , l'Allemand Frédéric Joppich a commencé à relever Blanc de Hotot, et serait venu à être appelé "le plus grand partisan" de la race. La Seconde Guerre mondiale a provoqué une chute importante du nombre d'individus, entraînant presque l'extinction de la race en France , en Hollande et en Allemagne. Joppich , et beaucoup de ses lapins , sont resté en Allemagne de l'Est après la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, un camarade éleveur a commencé à répandre les lapins dans toute la République Fédérale d'Allemagne ( RFA ) dans les années 1960 et 1970. Il y a eu alors 62 Blanc de Hotot inscrit à un grand spectacle à Stuttgart. Les exportations vers les États-Unis ont repris en 1978, et en Septembre de cette année, les premiers Blanc de Hotot être montrées aux États-Unis ont été exposées au Nouveau-Mexique State Fair. En 1979, le Blanc de Hotot a été reconnu par l'American Association des éleveurs de lapin. Aux États-Unis, le Blanc de Hotot a été croisé avec le Beverens blanc, le blanc néos-zélandais et le blanc satin afin d'améliorer gènes disponibles. En 2004 , les importations américaines ont augmenté à partir de l'Allemagne, de la Hollande et de l'Angleterre. Le Blanc de Hotot est considéré comme en voie de disparition dans le monde, et est répertorié par l' American Livestock Breeds Conservancy  comme race menacée (population mondiale de moins de 1.000 à moins de 100 inscriptions aux États-Unis).
  • ClubOpen or Close
    Club des Lapins de race normande Monsieur Claude PETIT La Bigole 674, chemin du Raby 83870 SIGNES 06 80 60 91 39

Lapin bélier géant français

  • MorphologieOpen or Close

    -Corps ramassé et massif, particulièrement large et profond.

    -Pas de cou .

    -Tête très forte, front large, chanfrein franchement busqué .

    -Couronne nettement ressortie et traversant bien le dessus de la tête en largeur .

  • HistoireOpen or Close

     » Tout le monde a vu les lapins à immenses oreilles tombantes si souvent exposés dans les concours : on élève sur le Continent diverses sous-races voisines …  » Darwin –  « De la variation des Animaux et des Plantes  » (1968)

    Le grand naturaliste parle, après Delamer dont il cite l’ouvrage  » Pigeons and Rabbits  » des Lopes à rames ( oreilles se détachant à angle droit) ; des demi-lopes (une oreille pendante) et enfin du lope parfait (deux oreilles pendantes) avec plusieurs remarques pertinentes sur la descendance de ces animaux. Dans un autre chapitre du même ouvrage, l’étude craniologique du lapin amène Darwin à parler encore du Bélier. Bien entendu, DBrwin s’adresse aux Béliers Anglais de l’époque, mais il mentionne tout de même les sous-races voisines du continent, prouvant ainsi qu’elles existent.

    Mariot-Didieux, au milieu du 19ème siècle, décrit dans son  » Guide pratique de l’éducateur de lapin « , le lapin Bélier ou Rouanais, comme l’une des trois sous-races du lapin domestique, puis parle du Lope au titre de race de fantaisie.

    Pierre Megnin (Le lapin et ses races, 1888) cite le Bélier Normand avec  » des oreilles tombantes mais touchant à peine terre et nullement exagérées comme dimension « .Corps large et bien ramassé , tête un peu épaisse, mais pas trop lourde. Race la plus forte de nos lapins Français : 6 à 7 kgs « . L’auteur fait ressortir les différences déjà fort importantes qui existent entre le Lope et le Béleir Normand.

    Le Professeur Cornevin (1895) n’ouvre qu’un chapitre pour les lapins Béliers dans son traité de zootechnie, mais distingue lui aussi les Lopes des Béliers Normands ou de Rouen.

    Le manuel spécial sur l’élevage du Bélier publié par l’Orphelinat Agricole de Saint martin en 1881, s’il décrit avec assez de précision ce que Mégnin appelle Bélier Normand, insiste encore plus sur l’aspect utilitaire de l’élevage du Bélier Français.

    N’oublions pas encore de dire que le Docteur Ruis de Lavison, directeur du Jardin d’Acclimatation de Paris, mentionnait dans son bulletin de l’automne 1863 les deux races, Françaises et Anglaises, dont plusieurs spécimens étaient présentés aux visiteurs.

    C’est à Eugène Meslay qu’il appartint en 1900 dans son ouvrage base  » Les races de lapins « , de bien situer sans équivoque les deux populations.

    L’origine exacte de Béliers, Anglais et Français, reste encore assez ambiguë aujourd’hui, et surtout leur interdépendance. Pour les auteurs d’Outre-Manche, et notamment pour Knight, l’Angleterre reste la mère patrie.

    Ce fut aussi l’opinion en Belgique de René Bertaut et en France de Pierre Mégnin, ainsi que de J. de Foucault.

    Que M. Girard, ancien directeur du Jardin des Plantes de Lyon, se soit installé à Paris, avenue de Ségur, en 1852, et qu’il ait importé l’année suivante pour son magasin d’animaux de basse-cour, des Béliers d’Angleterre dont le relieur de l’avenue de Breteuil, Cordonnier, tira des Béliers Français par croisement avec des Normands ou assimilés et des Géants, nous ne voulons pas l’oublier, mais nous n’oublions pas non plus que Mariot-Didieux pensait que les Lopes pouvaient aussi bien avoir été obtenus par des croisements avec notre lapin Bélier Normand ou Rouanais. En fait des lapins à oreilles tombantes sont apparus au cours des siècles dans de nombreux clapiers sans que l’attention se fixa sur eux. La fancy Anglaise s’en saisit vraisemblablement plus tôt que dan~ d’autres pays. mais dans le sens sportif uniquement, alors qu’en France, le Bélier de nos campagnes fut longtemps dans l’indigénat pour une production plus que pour une compétition.

    Les premières importations allemandes de Béliers Français remontent à 1869. C’est en octobre de cette même année que M Worner fit venir d’Avignon par l’intermédiaire de Meyer de Tubingen, trois lapins Béliers.

    Des importations semblables se renouvelèrent à plusieurs reprises. Le dernier transport en provenance d’Avignoni comprenait 16 sujets et arriva le 22-7-72 à Tubingen. Après un déclin de plusieurs années, un regain d’intérêt se manifesta, en Allemagne, vers 1910. Puis, conclusion suprême de l’attrait pour la race, le Bélier Français fut baptisé outre-Rhin en 1933, Bélier Allemand.

    L’expert Helvétique A.Tschan, a signalé que la race était déjà élevée en Suisse en 1899.

    Le standard, élaboré par la commission des standards de la Société Française de Cuniculture. présidée par Mme du Bern de Boislandry et composée d’E. Meslay, R.Sauton, A.Magnin et R. Caucurte avec l’aide d’H.Estiot et de R.Laurençon, éleveurs spécialistes, d’après les données d’Eugène Meslay, fut accepté le 25 mars 1922.

    Bibliographie : La France Cuniculicole Bulletin officiel Novembre 1973 J.ARNOLD.

    Les béliers français ont une moyenne de durée de vie de cinq ans ou plus.


Rex

  • MorphologieOpen or Close

    Oreilles : entre 11 et 13 cm et portées droites
    Fourrure (critère principal) : homogène, dense, et à implantation droite, donnant un aspect de velours. Le poil fait entre 16 et 20 mm de long.

    Différentes variétés colorées existantes :
    – argenté
    – bicolore
    – blanc
    – bleu Bévéren
    – bleu de Vienne
    – Castor ou Castorrex (couleur d’origine)
    – chinchilla
    – dalmatien marques: noires, bleues, havane
    – fauve
    – gris perle
    – havane
    – havane et feu
    – hollandais
    – hotot
    – japonais
    – loutre bleue
    – loutre noire
    – lynx
    – madagascar/chamois
    – martre bleue (zibeline bleu)
    – martre brun (zibeline brun)
    – noir
    – noir et feu
    – opale
    – papillon rhénan
    – rhön
    – russe marques: noires, bleues, havanes
    – sablé des Vosges
    – tricolore

    Tête : arrondie avec un cou court
    Corps : bien équilibré avec une musculature compacte et régulièrement répartie
    Croupe : arrondie
    Fanon : toléré chez la femelle.
    Pattes : bien proportionnées par rapport au reste du corps.
    Yeux : Rose, bleu, brun, noir. Ronds ou ovales

  • HistoireOpen or Close

    Le lapin rex possède un caractère phénotypique qui provoque une variation pileuse chez le Lapin domestique (Oryctolagus cuniculus). Ce caractère est issu d’une mutation génétique spontanée qui, à l’inverse du lapin angora, donne aux individus une fourrure duveteuse, très dense et courte, ayant l’aspect du velours et composée uniquement de fin duvet de 16 à 20 mm de haut. L’originalité de cette race réside dans son pelage qui est beaucoup plus court que celui du lapin ordinaire ; il semble y avoir nanisme de toutes les productions pileuses ainsi que réduction du diamètre des poils, ce qui donne une fourrure homogène, dense, à implantation droite, semblable à du velours ; la longueur du poil doit d’ après les Standards Officiels, être comprise entre 16 à 20 mm.

    – 1919 : premiers lapins de cette race, baptisé les Castor Rex (pelage de couleur brune, semblable à celui du castor), sont connus dans la ferme de Monsieur Caillon, en Sarthe (France). L’histoire raconte que deux lapins se distinguaient par leur pelage. L’Abbé Gillet, curé à Coulangé (Sarthe) les acquit afin de faire une sélection draconienne des descendants pendant 4 ans.
    – 1924 : reconnue race officielle française sous le nom de Castor Rex suite à l’exposition au Concours Agricole de Paris.
    Des cuniculteurs connus acquérir des lapins Castor Rex. Ainsi, Messieurs Wiltern Kohler et Ruos croisèrent ces lapins avec différentes races jusqu’à l’obtention du Rex connu aujourd’hui?
    – 1927 : création de l’a race Lynx Rex (croisement Castorrex et Feh de Marbourg)

    Les maladies génétiques connues sont :
    – lapin sauteur
    – chauve ou nu avec hypoplasie du thymus
    – syringomyelie.


Papillon Rhénan

  • MorphologieOpen or Close

    – Corps cylindrique, équilibré, très musclé et bien arrondi
    – Pelage sans longueur excessive mais dense, avec des poils recteurs peu visibles
    – Couleurs du pelage : Elle se caractérise par ses taches noires et jaunes bien contrastées sur fond blanc. Le tour des yeux est bicolore et bien fermé. Chaque joue ne comporte qu’une seule tâche, et les oreilles sont entièrement colorées. La raie dorsale est bicolore et ininterrompue de la nuque à la queue, cette dernière étant elle-même bicolore sur son dessus. Sur l’arrière-train les taches sont bien réparties et isolées.
    – Oreilles : velues et mesurent entre 11 à 13,5 cm. Un léger fanon est toléré chez la femelle.
    – Yeux sont brun marron

  • HistoireOpen or Close

    Créée par Joseph Heintz – éleveur de lapins Japonais de Grevenbroich en Rhénanie, la race tient ses ascendances chez les Lapin Papillon et Japonais.

    – 1902 : le créateur narra qu’un éleveur de lapins communs de son voisinage était venu chez lui pour faire saillir une femelle grise tacheté par un de ses mâles japonais. Dans la descendance de cet accouplement se trouvaient: un jeune qui ressemblait plutôt au père un autre qui ressemblait plutôt à la mère le troisième était entièrement gris et le quatrième, qui lui parut très intéressant était tacheté jaune et noir. se procura ce sujet pour le faire reproduire, entrevoyant l’opportunité d’une création nouvelle. Parallèlement il entreprit d’accoupler une femelle Géant Papillon noir avec des mâles Japonais et obtenait ainsi d’autres tachetés tricolores.
    – 1905 : Fédération Cunicole Ouest Allemande homologation cette nouvelle race : Tacheté Rhénan
    – 1908 : la description raciale fournit dans le livre Mahlich était très lacunaire, donc très favorable aux dérives.
    – 1920 : admission dans le standard allemand unifié (Bundes Einheitstandard)
    – 1920 : Joseph Sonnleitner décrivit de manière précise le dessin du Tacheté Rhénan (journal cunicole Allgemeine Kaninchen-Zeitung)
    – 1936 : admission de la race en France


Normand

  • MorphologieOpen or Close

    – Corps : court, trapu à la musculature compacte et à la coupe arrondie. Râble très épais, poitrine pleine et puissantes épaules.
    – Fourrure : serrée, courte, dense
    – Couleur : gris Garenne atténué et légèrement roussâtre sur le haut. Le dessous est blanc et la sous-couleur est ardoise foncé.
    – Tête : large mais peu volumineuse
    – Cou : peu visible
    – Oreilles : droites. pas trop larges, plus fines au bout et bordées d’un liseré noir. Elle mesurent dans l’idéal entre 10,5 et 11,5 cm.

  • HistoireOpen or Close

    La race tient son ascendance des lapins gris régionaux

    1809 : Importation du Lapin de Patagonie (Géant des Flandres) qui serait à l’origine de la race, selon Monsieur Naudin. Il dira ceci : « le Normand dériverait du croisement lointain du lapin sauvage domestiqué avec le Lapin de Patagonie (Géant des Flandres). A vrai dire – poursuit-il – il n’y a pas exclusivement de Géant Normand, mais un gros lapin, fort, bien râblé, n’ayant ni la forme ni le poids du Géant. Dans toute la Normandie, principalement dans la région de Rouen, on rencontre un gros lapin gris, d’intensité variable, de formes courtes et larges, la fourrure épaisse et brillante, l’oeil vif. Il pèse environ de trois à quatre kilogrammes, mais le cas est assez rare. Ce lapin se reproduisant toujours de même forme, de même couleur et de même poids, paraît bien être un type autochtone, et ne rien devoir de ses nombreuses qualités (quantité et délicieuse chair, développement ultra rapide, rusticité à toute épreuve) à des courants de sang étranger … »
    1919 : la race est admise au standard français
    1920 : A.Maumene dans « Vie à la Campagne » s’interroge sur la justesse des trois noms connus : Gros Normand, Géant Normand ou Lapin Normand

    Plus récemment : Jacques Arnold écrit dans les Cahiers du Conservatoire : « C’est une race très ancienne dont il est difficile de dater l’apparition, du moins sous son type actuel. Pour certains , son origine viendrait d’un lapin gris que l’on rencontrait en nombre important en Normandie, berceau de la race. Pour d’autres, comme le Professeur Cornevin, il serait le résultat du croisement entre le lapin ordinaire et le Géant des Flandres. Cette race, assez rare aujourd’hui en France, était pourtant bien adaptée à sa région. »

  • ClubOpen or Close

    lub de Race National Officiel

    Club des Lapins de Race Normande
    Claude PETIT
    La Bigole
    674 chemin du Raby
    83870 SIGNES

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